Arriva enfin le moment tant attendu J'ai tout détruit,j'ai tout laissé,je suis libre! Oh mais voyons! Que dis je, j'étais trop bête J'ai refusé l'eau sainte du très grand Tibre
Et voici que je me retrouve par terre pleurant En mélangeant aux larmes bons temps et souvenirs Et confessant tout à un ange souriant Je maudis le choix d'avoir choisi les martyres
Confession Quand sous le déluge d'incessantes caresses Arrivait un ange pour annoncer un baiser Quand j'étais borgne,incompris et en detresse J'aimais cette créature semblable à une fée Elle était si près et pourtant trop loin pour moi En ces beaux temps je ne pouvais que l'admirer Elle était cette muse qui m'inspirait l'émoi Qui de jour m'émerveillait,la nuit faisait pleurer J'aurai tout donné pour se faire aimer par elle Mais comme dans tous les comptes cela n'arrivait point J'aurai même tué pour se faire aimer par elle Alors qu'elle s'éloignait de jouer en jour plus loin Et arrivait ce moment qui me fit souffrir Après tout elle n'allait jamais pouvoir m'aimer Et la j'ai laissé la haine en moi se remplir Il n'y avait plus de "elle", il n'y avait plus de fée La fée a pris l'apparence d'un grotesque démon Qui venait en tout temps souriant et heureux Elle ne cessait sa mocquerie en me traitant de con Et tout doucement je me transformais en ce lepreux Aujourd'hui je déteste plus que tout les femmes Je le disais et le répète encore plus fort Vous êtes des catins tuant les anges de vos lames! Je vous deteste car vous fûtes aimés à tord...
Et recommencera la quête de l'autre monde et des connaissances occultes Jaillira à nouveau mon don et cette fois je m'enivrerais de cette connaissance en toute franchise et en toute responsabilité.
Il est temps de finir ce que nous avons commencé... A bientôt chèrs mortels...
Je suis un rêveur parmi tant d'autres idiots Mon éxistence tourne à la grotesque obsession Je n'arrive plus à contrôler tous ces flots Qui viennent à moi en blasphèmes et en destruction
De la musique à la plus belle poèsie Je suis capable de tout et pourtant de rien Car cela n'a plus d'utilité dans la vie Ni aux aïeux ni pour une quelconque catin
Et pourtant nous sommes nombreux,certes inconscients De la douleur divine qui someille en nous tous Et j'ose solonellement vous remettre cette notion Qui fait de l'affreux un rêve et du rêve...[pleurs] nous tous
Que c'est difficile de revenir en arrière Pour un homme à qui la vie n'a plus d'importance Car il n'a vraiment aucune raison d'être fièr De ses erreurs et de sa naïve pénitance
Un seul souvenir du gouffre eternellemnt béant Où se jouent la moquerie de milliers de violons Amène les sens dans un etat de torpeur violent Quand la tristesse et la mélancolie donnent le ton
L'amour est la plus belle chose qui puisse tuer La solitude, et guèrir "malus nostram" L'amour est la plus sacrée des quiétudes Que peut m'apporter seule "dea meam"
In Gloria heri, In fuga hodie Car ce qui compte c'est que tu sois avec moi Et si j'essaye de m'éloigner ou de nier C'est pour mieux me retrouver dans tes petits bras
Mais ce n'est jamais trop assez pour satisfaire Tous tes désirs et ta curiosité pour moi C'est ainsi, je vais pour bonne fois me taire Et enfin te laisser faire ton dernier choix