Onctueuse odeur qui emplit les narines

Envoyant le soucil au-delà du mur gris

Puant voile fermenté par la nicotine

Piètr'homme en detresse que le tabac nourrit

***

Mais avant de juger la pensée constippée

Cher lecteur jettez un coup d'oeil à son destin

Voyez que la raison dont il s'est enivré

N'est autre que la conséquence de ton vin

***

Spleen,mélancolie,esprit amoindri

Entouré d'une catin qui soupire baisant

La seule chose crainte,morne,qu'est l'ennui

Qui ralentit et ralentit me liquéfiant

***

Baudelaire de grace je te prie le pardon

Puisque je partage tes moindres opinions

De poète à poète la floraison

D'une enorme muse et liberté m'attend

Anacrouse


Cachée dans l'ombre elle l'apelle toute sa vie
Qu'elle a laissée,elle est seule
Les autres ont tenté,ont perdu cette fille
Ils ont échoué quoi qu'ils veulent

Ce fut l'engeance des beautés cristallines
Sa vie ne prenait jamais fin
Son âme transperçait les piles fines
Que lui tendaient les autres mains

Elle était condamnée à l'ultime souffrance
Que d'autres apellaient la maladie
Mais seulement dans son coeur ce n'était point la fin
Elle pouvait trouver le prince de sa vie

Lui,c'était un garçon perdu dans la nature
Que la mort avait fini par charmer
Mais depuis qu'il ait trouvé cette âme pure
Il ne pouvait s'empecher de l'aimer

Puis suivit ce temps inoubliable
Qui protégeait les deux tours
Séparés,ils paraissaint minables
Ensemble,c'était les feux de l'amour

***

Tu es la femme venue d'un autre monde
J'ai attrappé la maladie je t'ai aimé
Il n'y a qu'un seul problème à tout ce songe
Je ne t'ai vu qu'en rêve ,un rêve sucré

Depuis lors je te revois sans cesse
Ta chevelure noire qui bat en tresses
Je vois ton corps,tes lèvres,tes fesses
Qui sortent mon âme de l'insondable tristesse

Mais en dehors de ces visions magnifiques
Je souffre,je ne peux point trouver ma voie
J'ai ingurgité le poison magique
Que tu m'as tendu de tes tendres bras

Je ne connais qu'un seul moyen de le guerir
C'est de te voir contre moi viellir
Et si cela ne se passe point
L'enfer devra me réserver un coin

Car je ne vois pas de raison de vivre
Dans ce monde où on n'existera pas
Dis moi pourquoi sans toi devrai je pourrir
Alors que les portes sont grandes ouvertes pour l'au-delà...

Encore un de mes anciens poèmes...

C'est un de mes premiers poèmes donc forcement il n'est pas au point....

Mon Pouvoir

Je le sens couler en moi
Je l'entends me dire tout bas
Des choses horribles,des injures mortelles
Si fortes que mon sang se glace,quand la vérité fait face



Je voudrais m'en débarasser
Je rêverais de l'abandonner
Mais celà me dépasse,
Je l'accepte qu'il soit bon ou néfaste



C'est mon arme,mon seul espoir
Détruire les mortels et leurs savoirs
Ils ne sont point mes frères point mes amis
Avides de pouvoir sercueillent nos vies




Tout jusqu'au dernier
Ils mériteraient d'être chatiés
Les dieux m'ont donné ce don
Un étendart,la marque de la révolution....

Un de mes préfèrés......

Elle aimait la vie, il aimait la mort

Il aimait la mort et ses sombres promesses
Avenir incertain d'un garçon en détresse
Il voulait mourir, laisser partir sa peine
Oublier tous ces jours à la meme rengaine

Elle aimait la vie, heureuse d'exister
Voulait aider les gens et puis grandir en paix
C'était un don du ciel, toujours souriante
Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente

Mais un beau jour, la chute commença
Ils tombèrent amoureux, mauvais choix
Elle aimait la vie et il aimait la mort
Qui d'entre-eux allait etre plus fort ?

Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié
Amis et famille, capables de tout renier
Tout donner pour s'aimer, tel était leur or
Mais elle aimait la vie et il aimait la mort...

Si différents et pourtant plus proches que tout
Se comprenant pour protéger un amour fou
L'un de revait que de mourir et de s'envoler
L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités

Mais obligés de se séparer
Ils s'étaient promis une éternelle fidélité
Aujourd'hui le garçon torturé vit pour elle
Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes...

Il aimait la mort, elle aimait la vie
Il vivait pour elle, elle est morte pour lui ...