Onctueuse odeur qui emplit les narines
Envoyant le soucil au-delà du mur gris
Puant voile fermenté par la nicotine
Piètr'homme en detresse que le tabac nourrit
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Mais avant de juger la pensée constippée
Cher lecteur jettez un coup d'oeil à son destin
Voyez que la raison dont il s'est enivré
N'est autre que la conséquence de ton vin
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Spleen,mélancolie,esprit amoindri
Entouré d'une catin qui soupire baisant
La seule chose crainte,morne,qu'est l'ennui
Qui ralentit et ralentit me liquéfiant
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Baudelaire de grace je te prie le pardon
Puisque je partage tes moindres opinions
De poète à poète la floraison
D'une enorme muse et liberté m'attend