J'entends de puissants coups funèbres sur les murs
Eveillant la peur et toute la curiosité
Semblables aux pas d'un géant, tristes et lourds
Emplis de pleurs, larmes et de morosité
Ô mystérieux voisin partageant ma peine
Je ouïs les vibrations de ton sobre chagrin
Je n'ai point assez pour me trancher les veines
Ou même de t'oublier en me saoulant de vin
Tu demeures en solitude dans ma mémoire
Mon coeur se bat pour te permettre de vivre
J'ai honte, j'ai grande peur du purgatoire
A tel point que je souhaiterais mourir tout ivre
Quant au violon, on éprouvait le même amour
Qui fut splendide, horrible, léger et lourd