Très loin,dans mon sombre et sinistre caveau
Là où le temps, la vie et la mort n'ont point loi
Dans les reclus parfaits et sublimes d'un anneau
Je me suis permis de garder en Dieu la foi
Les ailes collées par notre sang à ton pavé
Tu te permets de commander, punir à tort
Et le jour éclairant ton spectre écrasé
Souvent tu nous fais peur, tu nous fais voir la mort
Mais au fond de l'abîme, au milieu de la rue
Tu ressembles à cette triste feuille de papier,
Qui ne désire que d'une chose, c'est d'être lue,
Démoniaque mais lisse comme le ciel d'un jour d'été